3 - Equilibre de la fertilisation azotée

Mis à jour le 26/09/2023

Sont concernés : tous les exploitants agricoles ayant au moins un îlot cultural situé en zone vulnérable, pour tous les îlots culturaux en zone vulnérable.

Principe de la mesure :

Le calcul prévisionnel de la dose de fertilisants épandus sur chaque îlot cultural localisé en zone vulnérable est obligatoire : sa limitation est fondée sur l'équilibre entre les besoins prévisibles en azote des cultures et les apports et sources d'azote de toute nature. La méthode de ce calcul à utiliser est fixée par l’Arrêté Préfectoral Régional relatif au référentiel, dont le lien est présenté ci-dessous :

Pour chaque culture ou prairie, l’une des trois méthodes de calcul suivantes s’applique : le bilan, le pivot ou le plafond.

Lorsque dans le calcul de la dose prévisionnelle un objectif de rendement doit être utilisé (et que des données propres à l’exploitant sont disponibles), ce dernier est déterminé en fonction des rendements réalisés sur l'exploitation pour la culture ou la prairie considérée. A contrario, si les références disponibles sur l’exploitation sont insuffisantes, les valeurs par défaut fixées par l’Arrêté Préfectoral Régional référentiel sont utilisées.

Un outil de calcul de la dose prévisionnelle, conforme à la méthode du bilan prévisionnel développée par le COMIFER, peut être utilisé par l’exploitant en lieu et place du référentiel régional ( les règles de calcul de l’objectif de rendement s’appliquant également dans ce cas).

Il est recommandé d'ajuster la dose totale prévisionnelle précédemment calculée au cours du cycle de la culture en fonction de l'état de nutrition azotée mesurée par un outil de pilotage.

La dose réellement apportée doit être conforme à la dose prévisionnelle calculée.

Le fractionnement de l’épandage d'azote est obligatoire dès lors que la dose prévisionnelle d’azote à apporter est supérieure à 100 unités d’azote efficace par hectare, selon des règles générales ou spécifiques aux cultures de maïs et de légumineuses (cf plaquette informative sur le programme).

Toute personne exploitant plus de 3 hectares en zone vulnérable est tenue de réaliser, pour chaque campagne culturale, une analyse de sol annuelle sur un îlot cultural au moins pour une des trois principales cultures exploitées en zone vulnérable, que celle-ci reçoive des fertilisants azotés ou non. L'analyse porte sur le reliquat d'azote minéral en sortie d'hiver et doit être réalisée avant l'établissement du Plan de fumure prévisionnel.

Toute personne exploitant des cultures maraîchères ou légumières (de plein champ ou sous abri), sur une superficie de 1 à 3 ha en zone vulnérable, est tenue de réaliser une analyse de sol ou un test d'azote par an.